Communication sur l'évènement, feedback

Comment s'est déroulé notre plan de communication?

Tout d'abord, rappelons que le choix d'une date était, comme toujours, très difficile. Le week end, beaucoup d'étudiants ne sont pas sur La Rochelle. Le jeudi, soirées étudiantes, qui auront malheureusement plus de succès qu'un débat sur des questions aussi sensibles. Ce mercredi, c'est une veille de jour férié encore, donc pas mal de jeunes déguerpissent, se reposent, ou prévoient des soirées. Plus tôt: impossible, c'est assez long à préparer, mine de rien; nous étions par ailleurs impliqués dans la campagne pour les élections municipales. Plus tard: beaucoup d'étudiants partent en stage (pas mal le sont déjà), des lycéens ont le Bac, il y a des partiels de fin d'année, bref: on ne s'adresse pas qu'aux lycéens et étudiants, mais en grande partie ! Il nous fallait une date qui convienne à peu près à tout le monde, ou pose le moins de problème possible.
Aussi le mois de mai n'est pas non plus choisi par hasard, car nous relayons la campagne de lutte contre l'homophobie. Rappelons à ce titre que la journée mondiale contre l'homophobie, c'est le 17 mai !

Autre petite barrière: nous savons que pour les plus jeunes, même si à 15 ans on est censé gagner un peu en responsabilité, d'autant plus dans une société où la génération actuelle d'adultes veut faire de leurs enfants des adultes le plus tôt possible, eh bien paradoxalement il est encore systématiquement question d'autorisation parentale pour sortir le soir, même si ce n'est pas tard et si c'est bien encadré. C'est quelque chose que l'on respecte, mais insistons sur le fait que ce n'est pas une soirée défonce, mais bien un débat chaleureux entre jeunes et avec un encadrement habitué et responsable.
Rappelons aussi que les parents sont bienvenus. Et que l'on peut nous contacter à tout moment.
Puis, Le débat ne durera pas jusqu'au bout de la nuit ! Et chacun peut partir quand il veut, bien entendu, c'est pour cela qu'on a choisi le cadre détendu d'un bar, plutôt qu'un salle et une table ! D'autant plus que le bar est placé en plein centre-ville.

Venons-en maintenant au déroulement de notre communication, surtout ces derniers jours où nous avons distribué pas mal de tracts et discuté ici et là avec des groupes de jeunes.
Nous notons une bonne réception, c'est indéniable: les jeunes nous ont bien accueilli, on a parfois pris jusqu'à 30 minutes de leur temps, c'est assez remarquable.
Mais gardons à l'esprit que, ceux qui ne pensent que du mal de notre action, ne nous le disent pas. Nous avons ainsi, parfois récupéré des tracts déchirés ou chiffonnés en repassant plus tard.
Espérons que le message soit quand même globalement bien passé, et que nous allons reconnaitre quelques têtes à ce débat !!

Concernant le dépôt des flyers couleur chez les commerçants, bars, etc. nous n'avons pas eu trop de soucis, si ce n'est que dans une boulangerie les flyers ont été jetés quelques heures après qu'on les ait déposés. Quant au collage, là ça se corse: certaines de nos affiches ont été systématiquement arrachées, souvent encore fraîchement collées. Certainement un acte haineux débile (sur deux affiches sur une même face de panneau, c'était toujours la nôtre qui se faisait décoller ou arracher). Nous précisons que nous n'avons bien entendu pas fait de collage sauvage, toutes nos affiches ont été collées aux endroits appropriés (panneaux d'affichage libre).
La plupart des bars qui prennent des affiches, bien que notre évènement se déroule chez un concurrent, ont pris notre affiche par solidarité.
Une saladerie n'a pas pu garder l'affiche, qui a été retirée presque immédiatement parce que le contenu dérangeait...

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